12 octobre 2020

Decolonial interventions in academia : Belgian contributions to a global conversation

Sarah Demart a co-organisé, avec Sophie Withaeckx (VUB) l’événement « Decolonial interventions in academia : Belgian contributions to a global conversation », le 10 octobre 2020 à l’Université Saint-Louis – Bruxelles.

Lors de cet événement, soutenu par le CESIR, l’Observatoire Sida et Sexualité, et le RIS (Réseau interdiciplinarité et Société), deux chercheurs du CESIR sont intervenus.

D'une part, Jean-Luc Nsengiyumva a présenté une communication intitulée "La Langue du maître. L'effet déformant et non questionné de l'hégémonie linguistique et culturelle occidentale en tant qu'unique prisme analytique autorise". D'autre part, Sarah Demart est intervenue à 2 reprises, avec une première communication sur « La sortie de l’anonymat comme enjeu décolonial: réflexions autour de l’appropriation épistémique des savoirs militants » et une autre sur « La variable postcoloniale. Retour critique sur les contraintes épistémiques et matérielles d’une recherche quantitative et qualitative sur les Afro-Belges ».

L’objectif de cette journée d’étude était d’ancrer dans l’espace universitaire belge, une discussion aujourd’hui globale, en s’intéressant aux interventions décoloniales. Par intervention décoloniale, on se réfère aux interruptions et discontinuités dans l’ordre des rationalités de la modernité/colonialité (Quijano, 1999 ; Dussel ,2000 ; Mignolo, 2007 ; Sabaratnam, 2011; de Jong et al, 2018), et à leurs possibles effets de transformation sur l’institution, les épistémologies, les pédagogies et les praxis de recherche.